Mésozoïque, Crétacé inférieur, Aptien

Cephalopoda 2 

1)Douvilleiceratidae 2)Deshayesitidae 3)Tetragonitidae 4)Gaudryceratidae 5)Ptychoceratidae 6)Acrioceratidae

1(Cheloniceras) 2(Dufrenoyia) 3(Eotetragonites)

L'Aptien est l'avant-dernier étage stratigraphique du Crétacé inférieur. Il s'étend de ≃ -125,0 à ≃ −113,0 Ma1, succédant au Barrémien et précédant l'Albien.

L'Aptien a été créé par Alcide d'Orbigny en 1840. Il doit son nom à la ville d'Apt dans le Vaucluse.  La région stratotypique de l'Aptien se situe dans le Sud-Est de la France. L'Aptien y est localement divisé en trois sous-étages appelés (du plus ancien au plus récent) : Bédoulien, Gargasien, Clansayésien. Leurs noms proviennent des villages de la Bédoule, Gargas et Clansayes.  

Famille: Douvilleiceratidae  

Colombiceras crassicostatum (d'ORBIGNY, 1841)

Forme étroite, à section comprimée, subrectangulaire, le ventre est plat dans les tours jeunes. Ornementation constituée de côtes droites ou légèrement flexueuses, larges et plates sur la région ventrale. Les côtes primaires prennent naissance sur le bord ombilical, elles sont simples et peuvent se bifurquer jusqu’à environ 30 mm de diamètre, de petits tubercules latéraux épineux peuvent apparaître sur le point de bifurcation jusque vers 26 mm de diamètre. Les côtes secondaires descendent jusqu’au milieu des flancs.

Cheloniceras ( Epicheloniceras ) martini ( d'Orbigny, 1841)

Forme épaisse, à section coronatiforme très déprimée. Caractères Epicheloniceras bien exprimés jusqu’à au moins 150 mm de diamètre chez le macroconque. Chez le microconque, l’épaisseur est plus faible, l’ombilic est plus large, les tubercules latéraux sont moins forts, plus allongés et moins réguliers, et le stade isocosté apparaît vers 30 mm de diamètre. On observe une grande variabilité dans l’ornementation. Dans les tours internes, le stade « royerianus » est bien développé jusqu’à 14 mm de diamètre et les tubercules ventro-latéraux s’individualisent vers 9 mm de diamètre chez le macroconque, alors que chez le microconque, le stade « royerianus disparaît vers 10 mm de diamètre et les tubercules ventro-latéraux s’individualisent dès 6 mm.

Cheloniceras cornuelianum (d'ORBIGNY, 1841)

Forme épaisse à section très déprimée et à région ventrale nettement aplatie. Ornementation constituée de côtes principales fortes portant deux rangées de tubercules ombilicaux et latéraux qui persistent jusque vers 150 mm de diamètre chez les macroconques. Les côtes principales se bifurquent sur le tubercule latéral et alternent avec 1 ou 2 côtes intercalaires libres un peu plus fines. Chez le microconque, les tubercules latéraux disparaissent très précocement et des côtes bifurquées près de l’ombilic alternent irrégulièrement avec des côtes simples. Dans les tours internes, section très déprimée, subtrapézoïdale, avec un stade « royerianus » qui se prolonge jusque vers 13 mm de diamètre.

Diadochoceras pretiosum (D'ORBIGNY, 1841)

Forme épaisse à section subcirculaire et à ombilic large. Ornementation constituée de 3 rangées de tubercules, généralement mousses, portés par une fine côte. L’ornementation de cette espèce, avec ses 3 rangées de tubercules bien individualisés, est tellement caractéristique que l’on ne peut la confondre avec aucune autre ammonite du Gargasien. 

Epicheloniceras debile Casey, 1961

Forme épaisse, à section coronatiforme très déprimée. Caractères Epicheloniceras bien exprimés jusque vers 50 mm de diamètre chez le macroconque. Chez le microconque, l’épaisseur est plus faible, l’ombilic est plus large, les tubercules latéraux sont petits et le stade isocosté apparaît entre 15 et 20 mm de diamètre. On observe une grande variabilité dans l’ornementation.

Famille: Deshayesitidae

Dufrenoyia dufrenoyi (Orbigny 1840)

Forme étroite, à section comprimée, trapézoïdale, avec un ventre arrondi jusque vers 7 mm de diamètre. Les tubercules ventro- latéraux apparaissent vers 7 mm de diamètre et deviennent progressivement claviformes. Le ventre est plat et lisse entre les clavi et les côtes transverses apparaissent tardivement vers 40 mm de diamètre

Famille: Tetragonitidae

Jauberticeras calloti Dutour, 2005

Coquille épaisse, à section basse et large, nettement plus large que haute, dont le rapport E/H (supérieur à 1,7) augmente régulièrement au cours de l’ontogénèse. Dans les premiers tours, jusqu’à un diamètre compris entre 10 mm et 14 mm, la section est ovale. Puis une paroi ombilicale large, plate et oblique, s’individualise peu à peu et se termine sur un bord ombilical formant une carène latérale arrondie en dessous du milieu des flancs. La région ventrale est arrondie et rejoint la carène latérale sans discontinuité. Le recouvrement se fait au-dessus de la carène latérale. L’ornementation, très ténue, est constituée de stries proverses sur la paroi ombilicale et droites sur la région ventrale. Aucune constriction n’a pu être observée sur l’ensemble des échantillons étudiés. Rapports et différences : Cette nouvelle espèce se distingue de Jauberticeras jaubertianum ( D’ORBIGNY) par une individualisation plus tardive de la paroi ombilicale, une carène latérale moins aiguë et une région ventrale plus ronde. L’ombilic cratériforme n’apparaît pas dans les premiers tours. Jauberticeras calloti nov. sp. se distingue de Gabbioceras lamberti par une carène latérale plus aiguë et un rapport E/H qui augmente au cours de l’ontogénèse.

Eotetragonites depressus (Raspail 1866)

Coquille épaisse à section subquadratique, plus large que haute, la largeur maximum se situant au tiers inférieur des flancs. L’ombilic est large. Le ventre est arrondi avec une section assez plate. Chez les individus plus grands, au-delà de 50 mm de diamètre, la limite entre les flancs et le ventre devient moins discernable, le ventre prend une forme beaucoup plus arrondie et la section devient presque circulaire. L’ornementation change au cours de la croissance de l’animal. Dans les tours internes, les flancs sont ornés de fines stries qui disparaissent généralement assez tôt. Des constrictions apparaissent entre 17 et 19 mm de diamètre. Elles n’affectent pas la paroi ombilicale et traversent le ventre sans s’interrompre. Elles sont irrégulièrement espacées et peuvent être très nettes ou à peine perceptibles sur un même spécimen. Sur les spécimens de grande taille, à partir de 65 mm de diamètre, les constrictions deviennent plus profondes et entaillent le bord et la paroi ombilicale. Rapports et différences : E. (Eotetragonites) duvali (D’ORBIGNY ) se distingue aisément de E. (Eotetragonites) Raspaili par la netteté et la régularité de ses constrictions ; de plus, celles-ci entaillent le bord ombilical même dans les premiers tours.

Famille: Gaudryceratidae

Eogaudryceras (Eotetragonites) raspaili Breistroffer, 1947

Coquille épaisse à section subquadratique, plus large que haute, la largeur maximum se situant au tiers inférieur des flancs. L’ombilic est large. Le ventre est arrondi avec une section assez plate. Chez les individus plus grands, au-delà de 50 mm de diamètre, la limite entre les flancs et le ventre devient moins discernable, le ventre prend une forme beaucoup plus arrondie et la section devient presque circulaire. L’ornementation change au cours de la croissance de l’animal. Dans les tours internes, les flancs sont ornés de fines stries qui disparaissent généralement assez tôt. Des constrictions apparaissent entre 17 et 19 mm de diamètre. Elles n’affectent pas la paroi ombilicale et traversent le ventre sans s’interrompre. Elles sont irrégulièrement espacées et peuvent être très nettes ou à peine perceptibles sur un même spécimen. Sur les spécimens de grande taille, à partir de 65 mm de diamètre, les constrictions deviennent plus profondes et entaillent le bord et la paroi ombilicale.

Eogaudryceras (Eogaudryceras) numidum (Coquand, 1890)

Forme évolute à section arrondie. Ornementation constituée de faibles constrictions, parfois absentes, et de fines stries radiales fortement projetées vers l’avant sur le ventre. 

E. (Eogaudryceras) numidum et ses variants sont parfois très proches des espèces d’Eotetragonites mais elles s’en distinguent par une paroi et un bord ombilical plus arrondis et une ornementation moins nette, les constrictions, quand elles existent, étant généralement peu marquées.

Eogaudryceras (Eotetragonites) duvali (D'Orbigny, 1840 )

Famille: Ptychoceratidae

Ptychoceras laeve Matheron, 1842

Famille: Acrioceratidae

Toxoceratoides (Toxoceratoides) royerianus (d'Orbigny, 1841)